La commune compte de nombreux bâtiments et vestiges témoins de l’histoire du village.
Les pierres à cupules
Dans le bois de Benoît, on peut trouver deux pierres à cupules, l’une avec 22 cupules et l’autre 9 cupules.
La grange
La grange dépendait de l’Abbaye de Bonnevaux fondée au XIIè siècle. Pour organiser et surveiller un territoire agricole éloigné au plus à une journée de marche de l’abbaye, les cisterciens structurent leur domaine en « granges ». Dans ces « granges », le bâtiment typique des cisterciens est la grange à trois nefs qui permet un accès facile et un stockage important. Ces constructions abritent hommes, matériels et récoltes. C’est un lieu social d’échange.
La grange de Bonnefamille a été entièrement rénovée en 2006 par des Compagnons charpentiers. Au cours de cette rénovation, une étude dendrochronologique a permis de découvrir des bois datant de 1432. Ceci correspond certainement à une rénovation de cette grange.
En souhaitant que cette grange vive encore quelques 300 ans et que des événements importants s’y déroulent pour réunir la population de la commune.
La Maison Forte
La Maison Forte du Puy, située « en Benoit » à la sortie du village date de la fin du XVè siècle. C’est la plus ancienne habitation de la commune, intermédiaire entre la maison ordinaire et le château fort. Du point de vue militaire, la maison forte doit pouvoir se défendre face à « une petite invasion », d’où son nom.
Les maisons fortes apparaissent au Moyen Âge, dès le 12è siècle et sont largement développées entre le 13è et le 15è. C’est une habitation qui possède un système de défense propre, avec des fortifications variables d’un bâtiment à l’autre (fossé, tour, meurtrières). Pour dater la construction des maisons fortes, il faut observer la tour. Durant le haut Moyen Âge, elles sont carrées et en bois, puis sont en pierre. Vers 1200, de carrées, elles deviennent rondes, avec des archères ou meurtrières dans toutes les directions, pour observer et se défendre. Les fenêtres nous renseignent également, vers 1400 les ouvertures s’agrandissent, on recherche le confort, elles sont à meneaux ou à croisée de pierre. Les maisons fortes abritaient le plus souvent la petite et moyenne noblesse. Elle jouaient un rôle économique : gestion d’un domaine, contrôle de terres. Les propriétaires jouissaient de droits économiques, ce qui explique leur implantation près des bourgs ou des routes principales.
Les maisons fortes sont nombreuses en Dauphiné : le “statut Delphinal” de 1349 rédigé par le dauphin Humbert II exempte les Dauphinois de nombreuses taxes et impôts et autorise la construction de maisons fortes sur toutes terres, y compris celles appartenant à un seigneur de haut rang. La maison forte du Puy est toujours habitée de nos jours. Elle ne se visite pas mais peut être observée sur une grande partie de sa périphérie.
Le château de Moidière
Cette demeure est inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Sa construction date de 1660. Elle a été restaurée sous l’Empire, vers 1811. En saison, il est possible de visiter le grand vestibule, la chambre Empire, le grand salon, l’ancien salon de musique, la chapelle… La visite comporte une agréable promenade à pied en pleine nature parmi les prairies, bois et étangs dans un très beau parc de trente hectares situé au cœur d’un vaste domaine. Vous pourrez, entre autres, y découvrir :
- Un parc animalier où vous observerez facilement des animaux rarement visibles dans la nature ou pratiquement disparus en France, comme les lynx ou les loups, et ceci dans un environnement préservé.
- Trois des sept étangs du domaine vous feront mieux connaître le monde aquatique captivant par sa faune et sa flore.
- Un parc paysager et botanique : deux mille arbres ou arbustes y représentent soixante douze espèces d’Europe.
Vous pouvez retrouver plus de détails sur le patrimoine et l’histoire dans le livre ” Bonnefamille” en vente à la Mairie.
Pour plus d’informations, merci de consulter le site web du château de Moidière.